Une note technique de la DGAL daté du 20/03/20, disponible ci-dessous, précise les modalités pour les apiculteurs : Les déplacements pour le soin apporté aux colonies, la gestion des ruchers et l’activité de transhumance restent autorisés. Il est nécessaire à chacun de limiter ses déplacements et d’éviter les regroupements afin d’éviter la propagation du virus. Se munir le cas échéant de l’attestation de déplacement dérogatoire, de l’attestation de déclaration de ruches avec description des emplacements des ruchers ainsi que les documents justifiants votre qualité d’apiculteur·trice (Attestation MSA, attestation d’activité..)
ADA France à par ailleurs rassemblé sur une page dédiée l’ensemble des ressources disponibles concernant la conduite de l’activité apicole en cette période d’épidémie de coronavirus :
Vous y trouverez notamment :
les documents à emmener lors de vos déplacements ;
les règles sanitaires à respecter ;
la liste des activités apicoles autorisées ;
les différentes aides mises en place pour les entreprises ;
les règles pour les entreprises apicoles ayant des salariés ;
les mesures à appliquer si vous faites de la vente directe.
N’oubliez pas de limiter au strict minimum vos déplacements non-essentiels et de respecter en toutes circonstances les règles sanitaires.
Remontée des difficultés économiques
Face à l’ampleur de la crise, InterApi à pris en charge de dialoguer avec le ministère sur les difficultés économiques que pouvaient rencontrer les apiculteurs et apicultrices.
Il a déjà été remontée plusieurs problématiques notamment concernant l’interdiction des marchés de plein air, la difficulté de vendre des essaims, les difficultés de s’approvisionner en matériel, etc.
Si vous rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à me le faire remonter, nous tenterons de faire notre possible pour vous aider et vous indiquer des solutions. Tout en sachant que nous ne pourrons, malheureusement pas faire de miracles. Enfin en tout cas moi, jusqu’à preuve du contraire, je n’ai jamais réussi à faire de miracles...
Vous pouvez m’écrire ou m’appeler à peu près quand vous voulez, je garde le téléphone près de moi même en dehors des mes horaires de travail.
Fermeture des marchés ouverts : témoignage d’un apiculteur de Bretagne
Ci-dessous un texte de Brice, api de Bretagne et membre du SAPB.
« Comme une mouche qui se cogne inlassablement à la même vitre entrouverte.
Au lieu de passer par l’anfractuosité pour repartir vers l’horizon plus serein, elle continu à rencontrer le mur avec une délectation schizophrène.
L’État cache mal ses intentions.
En fermant les marchés ouvert, le gouvernement démontre qu’il n’a pas prit en compte l’ensemble des dimensions du problème,la responsabilité humaine et l’enjeu sociétal.
A grand renfort de discours guerriers il ne propose aucun diagnostic juste des solutions coup de poing qui cache mal des intentions peu éclairante…
La fermeture des marchés ouvert quand on laisse les grandes surfaces en mode « open bar » est un aveu d’irresponsabilité.
Dans les mots on défend l’agriculture, dans les faits (ou dans les maux) on défend ceux qui concourent à la modéliser comme l’antichambre du consumérisme.
Les petites fermes qui sont sur des zones sans dérogations et qui vendent en circuit court sur les marché n’auront qu’a bien se te(r)nir.
Pendant que les grandes surfaces dans laquelle l’humanité se retrouve hyper concentrée réalisent des bénéfices digne de la période de Noël. On alimente une compassion bien huilé pour les producteurs.
Les produits vendu par les grandes surface sont des produits de première nécessité ?
Tout le non alimentaire qu’ils ont le droit de vendre ne serait pas une distortion hyper visible de la concurrence ?
Ils vendent déjà des livres à la place des libraires, des cd à la place des disquaires (…) et aujourd’hui ce sont les seuls a vendre des produits non indispensable à la vie ( et faut voir la qualité du rayon disque par exemple mais bon là je suis subjectif :-p).
On peut se questionner sur le choix de fermer les marchés qui globalement vendent des produits de meilleure qualité, plus naturels, répondant pour la plupart à des besoins primaires ( seule la nourriture est encore disponible à la vente en marché ouvert jusque là…), dans des conditions d’aération qui sont moins propice au transport du virus, sans caddies, frigo, panier que tout le monde touche et retouche.
Les supermarchés commencent déjà à se renseigner pour la suite et éventuellement à comment bien ficeler des demandes d’aide pour cette période difficile ( si elle est super difficile ce serait pour leur salariés). Il n’y a pas de petits profits.
Nous avons comme seules avocats nos consciences, nos clients et la qualité de ce que l’on fait avec les tripes et sous nos yeux une étrange sensation de déjà vu.
L’État ne prendra pas des mesures pour remettre en question les modes de vie. Ça ne passera pas par lui. Et c’est sans doute trop demander que de vouloir une impulsion de sa part.
Il faut savoir que pour certains marchés il y aura des dérogations (acceptées ou pas ? Et jusqu’a quand ?) mais l’intention est là et livrer encore plus vite le monde a l’agroalimentaire et l’industrie elle même en grande partie responsable des dysfonctionnements actuels n’est peut être pas la solution approprié ?
A moins qu’on soit beaucoup à avoir l’esprit déconnant !
Alors problème hormonaux en lien avec le vocabulaire guerrier utilisé ? Problème de distorsion cognitive ? Problème de volonté peut être juste…
Non ce n’est pas juste la guerre, de la rhétorique et de la collusion avec des mastodontes sans éthique qu’on souhaite retenir de tout ça...
Il faudrait peut être plus partir en « croisade » pour la vie, la paix avec le vivant et aller plus loin que la réaction monsieur muscle uniquement.
Faire marcher le coeur,l’empathie,le cerveau droit et tout simplement chercher la pulsion de vie ! Ça peut aider ! ;-)
Il faut sans doute se confiner mais peut être pas nous prendre pour des cons finis…
☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️Mais la vie est belle !!!☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️☀️ »
Actualité agricole
COVID-19 : Fermer indistinctement les marchés est irresponsable
Communiqué de la Confédération paysanne sur la fermeture des marchés.
« Nous l’avons dit et nous le réaffirmons : il faut maintenir et pérenniser l’approvisionnement en nourriture sur le territoire national en l’adaptant à cette crise sanitaire. »
« Circuits courts et vente directe sont perturbés par les mesures de confinement. Le 23 mars, le gouvernement a annoncé la fermeture des marchés, sauf dérogations. Retrouvez les principales informations sur cette page, régulièrement mise à jour. »
Dans certaines communes les maires et mairesses font pression sur les autorités compétente, les préfectures, pour obtenir des dérogations. C’est le cas par exemple dans cette commune du Finistère. N’hésitez donc à faire pression sur les mairies des villes où vous tenez généralement vos étales dans les marchés pour que celles-ci demandent des dérogations similaires.
Pour aller plus loin
Des règles de confinement à appliquer ! Là c’est en cas de conflit nucléaire, mais ça marche aussi pour les pandémies !
Guillermo Wolf Contact/Coordination FFAP
Contact par téléphone aux horaires suivants :
Le lundi 8:30-17:00 mardi, mercredi et vendredi 8:00-11:00 et le jeudi 8:00-10:00
les documents à emmener lors de vos déplacements ;
