Vendredi 7 décembre 2018

Actualité de la filière

• Aides FranceAgrimer : ce qui change cette année

2 changements majeurs :

Modalité de dépôt
Les demandes seront désormais à faire en ligne et seulement une fois l’achat réalisé. Il ne sera donc plus possible d’avoir l’accord de FranceAgriMer avant de réaliser les dépenses.
Les documents justificatifs seront à scanner ou photographier.

Dates des demandes
Les demandes en ligne seront à faire entre le 1er février 2019 et le 31 juillet 2019 (la date d’ouverture de la plateforme en ligne reste indicative).

Les dépenses éligibles restent globalement inchangées.

Le tableau des dépenses éligibles est disponible sur le site de l’ADA Aura.

Génétique de l’abeille

• Chez les abeilles, deux pères pour une fille

Ça fait un peu le buzz sur la toile ces derniers jours. Des chercheurs ont observé une femelle abeille qui ne possédait aucun gène de sa mère mais bien ceux de deux pères biologiques.
Petite citation de l’article du Monde que je n’ai malheureusement pas trouvé en intégralité sur le web : "Les faux-bourdons n’ont pas de père et sont les clones des ovules de leur mère. Leur œdipe doit être très compliqué…"

Pour en savoir plus :
Sciences et Avenir : « Des chercheurs découvrent une abeille femelle issue de la fusion de 2 spermatozoïdes ! »
Le Monde (mais pas en intégralité) : « Chez les abeilles, deux pères pour une fille »

Apiculture et environnement

• Une Nouvelle Chance pour que les États Membres de l’UE Améliorent la Protection des Abeilles

Communiqué de Bee Life (Coordination Européenne de l’Apiculture - dont la FFAP est membre) :

« Les États membres de l’UE continuent de différer l’adoption d’un document d’orientation de l’EFSA qui envisage une meilleure protection des abeilles contre les pesticides dangereux. Après avoir échoué à adopter le document d’orientation sur les abeilles en octobre, le Comité permanent des pesticides (SCoPAFF) a une nouvelle chance de faire valoir son engagement en faveur de la protection des abeilles, des pollinisateurs et de la biodiversité. Le comité tiendra une nouvelle session sur les produits phytopharmaceutiques les 12 et 13 décembre, leur donnant la possibilité de défendre les abeilles et de prouver leur engagement avant la fin de 2018. »

Lire la suite par ici.

• Belgique : Des pesticides à nouveau autorisés de façon temporaire pour "protéger les abeilles"

Une très bonne blague qui nous vient d’outre-Quiévrain : on autorise de nouveau l’utilisation des néonics sur les betteraves, parce que les produits utilisés en remplacement sont encore plus nocifs pour les abeilles... Comme quoi la vigilance reste de mise sur ce sujet.

Un article sur le site de du CARI : « Néonicotinoïdes pour les cultures de betteraves : dérogations »

et sur RTL.be : « Des pesticides à nouveau autorisés de façon temporaire pour "protéger les abeilles" »

• Destruction des CIPAN avant floraison : une solution possible ?

Dans l’Antenne du 23 novembre dernier le sujet était déjà abordé. Le CARI a de nouveau abordé ce sujet sur son site internet :

« Lors du Week-end du CARI « apiculteurs-agriculteurs », nul doute que les participants ont trouvé matière à réflexion dans les échanges qui ont eu lieu entre l’assemblée et les conférenciers. Pour revenir aux CIPAN évoqués dans le post précédent, les discussions ont ainsi permis de comprendre que les intérêts des apiculteurs et des agriculteurs n’étaient sans doute pas aussi éloignés que ça et qu’il y a peut-être une voie d’entente possible.
Anne Bédoret, agricultrice en grandes cultures et membre de la FWA (Fédération wallonne de l’agriculture), a présenté son point de vue sur les CIPAN qui sont perçus positivement par les agriculteurs. »

Pour lire la suite c’est par ici.

Pour aller plus loin

• Aude : le lourd tribut des apiculteurs aux inondations

« Dans le cadre du séminaire organisé par l’Association de développement de l’apiculture en Occitanie dans les locaux de Terra Vinea, à Portel des Corbières, les difficultés consécutives aux intempéries d’octobre dernier ressurgissent. Au-delà des dégâts immédiats, le préjudice porte aussi sur la bonne marche de la future récolte. »

Lire la suite sur le site de L’Indépendant.

• L’étonnante histoire du Genevois François Huber, apiculteur aveugle et visionnaire

Parce que je ne suis sans doute pas le seul à ne pas connaître tout de l’histoire de l’apiculture !

« A Genève, à la fin du XVIIIe siècle, ce patricien non voyant et son serviteur, François Burnens, ont percé à jour les mystères de la vie des abeilles. Une romancière anglaise ressuscite cette aventure scientifique injustement méconnue. »

Lire la suite sur le site du journal suisse Le Temps.